HENRY HOWARD HOLMES : LE TRAQUEUR NOCTURNE, L'INGÉNIEUR MACHIAVÉLIQUE! (Let's Play The Devil in Me)
Dans cette vidéo, je vous montre le jeu The Devil in me inspiré de l'histoire vraie de Herman Webster Mudgett ou H. H. Holmes, plus connu sous le pseudonyme de Docteur Henry Howard Holmes, est un tueur en série. Il est souvent considéré comme le premier tueur en série américain.
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À travers le cas proprement fascinant d'Henry Howard Holmes, architecte d'une maison à tuer grâce à laquelle il commettra plusieurs dizaines de meurtres, Alexandra Midal nous invite à réfléchir sur l'émergence quasi simultanée de la révolution industrielle et de la figure du serial killer.
LA MANUFACTURE DU MEURTRE
Vie et oeuvre de H. H. Holmes, premier serial killer américain
Alexandra Midal
En 1896, à l'âge de 35 ans, Henry Howard Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudget, le premier tueur en série des États-Unis, avoue des dizaines de crimes. Pour mener tranquillement ses activités, il a édifié à Chicago, à quelques encablures des abattoirs les plus sophistiqués du monde, une bâtisse si vaste que ses voisins l'ont appelée le Château. Létal, pratique et confortable, l'immeuble est doté des innovations les plus récentes. Chef-d'œuvre rationnel et mécanique cosy du crime en pantoufles, le projet de Holmes, designer de l'extrême, s'inscrit à merveille dans le projet fonctionnaliste des modernes.
Cette enquête interroge l'émergence quasi simultanée de la révolution industrielle et de la figure du serial killer. Loin d'être une coïncidence, elle annonce la rationalité de nouveaux modes de production dont la chaîne de montage et le meurtre sériel sont deux émanations. Le cas Holmes, anti-héros de l'histoire moderne, permet de mieux saisir le tournant que cette révolution économique, mécanique et culturelle a opéré dans le traitement du vivant.
Cet essai s’attarde sur la figure de H. H. Holmes, considéré comme le premier tueur en série américain. Et quel tueur! Son parcours est surprenant et terrifiant.
Holmes a été condamné et exécuté pour 27 meurtres. Passé maître dans l’art d’escroquer les assurances, il était aussi commerçant. Il a fait construire ce qu’on appelait « le château », une maison de plusieurs étages, abritant son lieu de vie, des commerces, des chambres à louer, etc. Il a conçu ce lieu selon ses plans, avec des pièces secrètes, des couloirs, des lieux complètement hermétiques, des capteurs électriques, un four gigantesque (qui, on s’en doute, ne servait pas à cuisiner des gâteaux), des monte-charges, et les dernières innovations dont l’électricité et le gaz. Cette maison gigantesque lui servait « d’usine à meurtres ». Tout était conçu pour pouvoir tuer sans être sur place et se débarrasser des corps discrètement. Il est avancé dans le livre que jamais Holmes aurait pu tuer aussi aisément sans son « château ». Le bâtiment tient donc une place importante dans cet essai.
« Holmes mène tranquillement ses activités commerciales et meurtrières dans l’espace public de la ville la plus dense et la plus moderne du pays. »
Il faut savoir que cet essai est différent des autres ouvrages de « true crime ». Il s’agit vraiment d’un essai où l’auteure, spécialiste du design, offre un parallèle entre l’émergence du premier tueur en série et la révolution industrielle. Holmes étant poussé au crime par son goût immodéré de l’argent, l’ouvrage tente de démontrer que ses actes représentent le capitalisme poussé à l’extrême. C’est aussi une réflexion sur les changements économiques et sociaux de l’époque de Holmes et de l’émergence de sa folie. L’ouvrage est intéressant car il suscite des questionnements autour de thèmes allant de l’appât du gain à l’art, le design faisant partie intégrante des crimes de Holmes avec l’élaboration de son « château ». Un thème aussi abordé par Thomas De Quincey dans De l’assassinat considéré comme l’un des beaux-arts ou dans le film La corde d’Hitchcock. C’est un point de vue différent, qui ne mise pas sur le sensationnalisme, mais plutôt sur l’époque et l’architecture.
En annexe, on retrouve les confessions de H. H. Holmes, écrites pour le journal The Philadelphia Inquirer en mai 1896. Écrites juste avant son exécution, ces confessions racontent froidement le détail de chacun de ses crimes. C’était un personnage ambivalent et difficile à saisir. Il était assurément très intelligent et avait une fine connaissance des nouvelles technologies de son époque.
Un ouvrage intéressant et troublant qui propose un nouveau point de vue sur l’apparition des tueurs en série. Il nous fait aussi voir H. H. Holmes d’un autre œil…
La manufacture du meurtre, Vie et oeuvre de H. H. Holmes, premier serial killer américain, Alexandra Midal, éditions La découverte, 128 pages, 2018
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